Moi, petit sarment……

Jean 15.4 – Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.

J’aime beaucoup ce verset, parce ce que j’imagine le petit sarment qui dépend de la sève qui monte du pied de vigne et qui vient le nourrir, et je me dis que cela représente la vie de Jésus en moi qui est toujours là, toujours présente, comme cette image qu’Il nous a laissé.

J’ai voulu en savoir un peu plus sur le sarment justement, pourquoi ce nom, pourquoi le langage de la vigne est différent de celui des autres arbres fruitiers, et pourquoi le Seigneur a « percuté » sur ce type de plantation, car il est beaucoup question de vignes, de vin, qui réjouit le cœur de l’homme, ou qui pouvait soigner dans l’histoire du bon samaritain par exemple. Et bien sûr son importance dans le repas du Seigneur.

Le sarment n’est petit qu’en février/mars, à la période de la taille, le viticulteur le fait avant le début du printemps pour que justement, la sève ne coule pas et ne se perde pas. J’ai appris aussi qu’il y avait des sarments de remplacement, qui serviront plus tard, et aussi des sarments stériles. Le vigneron procède alors à une coupe pour que le pied de vigne puisse soutenir les futures grappes et que ce ne soit pas trop lourd. Il va supprimer tous les sarments inutiles, cela s’appelle l’éborgnage. Ainsi, certains chrétiens commencent à s’engager avec Dieu, puis abandonnent rapidement, ils quittent l’église, et le Seigneur, d’autres viennent par curiosité, mais leur cœur n’est pas prêt, on peut penser à la parabole du semeur. Une première sélection est faite.

Contrairement aux bourgeons des autres arbres fruitiers, les bourgeons de la vigne sont tous identiques, ainsi Dieu nous désire unis, avec un même esprit, un même cœur. Et le vigneron voit exactement, par le place qu’il occupe sur le sarment, s’il va donner du fruit ou non, et cela me fait penser que Dieu voit avant notre naissance comment sera notre cœur, je pense à l’exemple de Jacob et Esaü, là où Dieu avait aimé Jacob et hait son frère, avant même qu’ils viennent au monde.

Ensuite, il doit tailler le vieux bois qui a beaucoup travaillé, et laisser le jeune sarment porter le fruit ; ainsi nous devons laisser nos ainées se reposer, prendre le relais, continuer la vision. Il utilise alors les sarments de remplacements, comme les collaborateurs du visionnaire qui ont eu le temps de se former. Puis, après plusieurs années de fructification, il doit rajeunir la vigne, et ainsi, émonder pas mal de bois ; ainsi ce rafraîchissement de l’Esprit, toujours en mouvement, pourra permettre d’évoluer dans de nouvelles perspectives, de nouvelles directions, nous voyons au travers de l’histoire de l’Eglise cette progression.

Avec mon amitié,

Corinne Isabelle

Profil de l'auteur

Corinne Isabelle: Bonjour à toutes, je m’appelle Corinne Isabelle, j’habite une jolie ville d’Alsace, tout à coté de Strasbourg, secrétaire médicale aux hôpitaux universitaire de Strasbourg à la retraite. Maman et mamie, respectivement de deux fils et de deux petites filles. Là je vis seule (avec ma chatte Noisette !!!) Je cherchais depuis longtemps ce cadre un peu hors norme, où j’ai trouvé une sécurité, une présence, où la différence de chacune est non pas un défaut mais une qualité, un cadre qui aide les gens à se relever, dans le quotidien pas seulement le dimanche, un lieu où peut grandir dans la vraie Parole de Dieu, où on voit la volonté des femmes à se soutenir pour un projet commun, la restauration, l’édification des autres. Donc j’espère être un vecteur de bénédiction aussi, pour l’utilité de toutes.