Chèvre ou mouton ?

Mais Simon Pierre lui répondit : Seigneur ! auprès de qui nous en irons-nous ? tu as les paroles de la vie éternelle : Jean 6.68

La chèvre a un tempérament indépendant, curieux, audacieux, téméraire, capable de vivre seule, et de découvrir par elle-même des endroits nouveaux, des sentiers quelques fois périlleux, mais sa soif de vivre ne voit pas les dangers, elle les brave.

Le mouton, lui a un caractère grégaire, un besoin de sécurité, un besoin d’être guidé en permanence, un besoin de se blottir contre ses congénères, de se sentir protéger, il peut ainsi s’épanouir dans une vie paisible.

Il en est ainsi des humains, qui ont, certains des caractères plus ou moins autonomes, hardis, et d’autres qui ont besoin de cette appartenance à un ou des groupes pour se sentir en sécurité.

Mais ma réflexion de ce jour, suite à une méditation récente sur le groupe, est, lorsque Jésus demande à ses disciples, quand beaucoup sont partis, et vous, voulez-vous rester avec moi ?

Il ne s’agit pas ici de transformer notre personnalité profonde que Dieu nous a donnée mais bien de se demander : ce Jésus que je veux suivre, car je sais qu’Il a les paroles de la vie, comment puis-je le laisser transformer mon caractère, enlever mes addictions, tout ce qui me fait chercher cette paix, cette joie en dehors de Lui ? Cette assurance, cette audace qui me permettra de réaliser des projets ?

Déjà, je sais que je suis pardonnée, que je ne pêche plus volontairement, mais il peut arriver que des addictions persistent et ici il peut s’agir : boire un verre, fumer, se maquiller outrageusement, être accro à une série tv et bien d’autres, lorsque cela reste raisonnable et qu’on peut contrôler, tout va bien, mais lorsque ces besoins sont incontrôlables, c’est que nous avons besoin d’avoir la révélation de l’amour de Dieu.

Je me suis rendue compte, que faire des activités pour passer le temps ne servait pas à me donner cette paix, être dans la paresse, c’est-à-dire reporter les choses non plus, se poser les mauvaises questions entraîne l’inquiétude, des pensées négatives.

Alors, oui, Jésus, je désire te suivre, mais je dois commencer à t’écouter, à savoir me taire devant toi, prendre du temps dans le repos, Le tiens, à œuvrer en toutes choses comme pour Toi, apprendre à T’aimer comme toi Tu m’aimes, comprendre Ton amour, T’obéïr quand Tu parles dans mon être intérieur, Te respecter, c’est comme l’homme de la piscine de Béthesda, lorsqu’il a été guéri, il a dû ré-apprendre à faire toutes choses, et certainement qu’au début, il était encore un peu chancelant, mais heureux, reconnaissant.

Alors, oui nous avons de belles paroles, de belles prières, mais honnêtement, lorsque nous sommes seules avec nous-mêmes, avons-nous l’honnêteté de nous confier entièrement au Seigneur ? de nous sentir proche de Lui, de ne pas nous laisser aller, pensant qu’Il nous a abandonné dans notre solitude ? Oui suivre Jésus n’est pas toujours facile, mais Lui-même est près de nous, cherchant à nous parler, à nous faire du bien, même lorsque nous sommes seules avec nous-mêmes ; l’accepter c’est le premier pas vers la guérison. Nous sommes faites pour être une brebis dans la grande église de Dieu, dociles, aimantes, affermies, actives, sages, messagères, conseillères…..

Avec mon amitié,

Corinne Isabelle

Profil de l'auteur

Corinne Isabelle: Bonjour à toutes, je m’appelle Corinne Isabelle, j’habite une jolie ville d’Alsace, tout à coté de Strasbourg, secrétaire médicale aux hôpitaux universitaire de Strasbourg à la retraite. Maman et mamie, respectivement de deux fils et de deux petites filles. Là je vis seule (avec ma chatte Noisette !!!) Je cherchais depuis longtemps ce cadre un peu hors norme, où j’ai trouvé une sécurité, une présence, où la différence de chacune est non pas un défaut mais une qualité, un cadre qui aide les gens à se relever, dans le quotidien pas seulement le dimanche, un lieu où peut grandir dans la vraie Parole de Dieu, où on voit la volonté des femmes à se soutenir pour un projet commun, la restauration, l’édification des autres. Donc j’espère être un vecteur de bénédiction aussi, pour l’utilité de toutes.