Réflexion sur la Femme vertueuse selon Proverbes 31.

Vertueux(se) : Qui manifeste de la Vertu, des qualités morales ; honnêteté, conduite fidèle. 

Le texte sur lequel je vais appuyer cette pensée à méditer, n’est plus à présenter. Il s’agit de Proverbes 31 :10-31 « La Femme Vertueuse ». 

Une certaine frange d’exégètes a vu dans cette Femme décrite dans le livre des Proverbes, une image de la Loi exerçant son action éducatrice en Israël. Une autre frange y a vu plutôt une symbolique du Saint-Esprit exerçant son action régénératrice dans l’Église. Pour sûr, il y aurait beaucoup à dire. Pour ma part, c’est selon l’angle de la provision de Dieu pour la Femme, que j’aimerais aujourd’hui le travailler et nous amener à en considérer certains éléments symboliques spirituels dont les femmes que nous sommes, ne devrions jamais manquer.

Les perles : Elle a bien plus de valeur que les perles. Si l’on s’en réfère à la Parabole de la Perle dans les Évangiles, il nous apparaît que la Femme Vertueuse est une femme dont le fonctionnement ici-bas épouse les codes du Royaume d’en-haut. Et c’est ledit Royaume qui lui confère toute sa valeur. Aussi devient-elle une femme de sagesse. Job 28 :18 nous dit que la sagesse vaut plus que les perles, c’est sensiblement le même verset qui s’applique à la sagesse et à la femme. La Femme Vertueuse a fait corps avec la Sagesse. D’ailleurs, ne nous est-il pas dit que la Femme bâtit sa maison (Proverbes 14 :1), mais aussi que la Sagesse bâtit sa maison (Proverbes 9 :1) ? La Femme Vertueuse est une femme de valeur(s) et de sagesse.

La laine et le lin : Elle se procure de la laine et du lin. La laine, c’est le vêtement de l’Agneau. Prophétiquement, ceci est très fort. La Femme Vertueuse ose s’approcher du Seigneur à l’instar de cette femme atteinte d’une perte de sang, qui savait que si elle parvenait à toucher ne serait-ce que le bord de Son vêtement, elle serait guérie. C’est une femme déterminée à se frayer un passage jusqu’à son Seigneur, indépendamment de toutes les obstructions qui pourraient se dresser devant elle, jusqu’à ce qu’elle parvienne à expérimenter un toucher particulier d’avec Lui. Elle ne permet à rien ni personne de s’interposer dans sa relation avec Dieu. Le lin est lié au sacré, à la sainteté, à une position prestigieuse. Dans l’Ancien Testament, les vêtements sacerdotaux étaient faits de lin. Le lin est une matière qui permet de ne pas transpirer, ceci pour indiquer que ce n’est pas la sueur des efforts méritoires que Dieu agrée. La Femme Vertueuse a reçu la Grâce qui l’introduit dans le repos et dans la paix, tandis qu’elle pratique les œuvres bonnes que Dieu a préparées pour elle de toute éternité. 

Le pain et la vigne : Elle ramène son pain de loin […] Du fruit de son travail, elle plante une vigne. La Femme Vertueuse est une femme nourrie de la relation d’intimité qu’elle s’attache à cultiver avec Jésus, le Pain de Vie et qui est prête à aller chercher ce pain, cette manne, cette nourriture rare qui vivifie, et qu’elle ramène de loin afin de la partager aux siens. La Vigne représente l’Amour et apparaît dans l’Écriture comme image accomplie des noces de l’Alliance de Dieu avec Son peuple élu. La Femme Vertueuse est une femme d’engagement. 

La lampe : Sa lampe ne s’éteint point pendant la nuit. La Femme Vertueuse est une femme éclairée, qui, telles les vierges sages de la Parabole, se tient prête pour l’avènement proche de Son Seigneur en disposant intérieurement de cette provision d’huile que représente la présence de l’Esprit-Saint dans sa vie en ces temps d’épaisses ténèbres. 

La pourpre et le cramoisi : Elle a des vêtements de pourpre […] Elle ne craint pas l’hiver pour sa maison car toute sa maison est revêtue de cramoisi. La pourpre représente la Royauté ; le cramoisi nous rappelle le Sang de la Nouvelle Alliance, précisément répandu pour nous introduire devant le Trône de Sa Gloire. Et en raison de cette disposition, la Femme Vertueuse a cette propension à ne plus craindre les saisons ardues, les hivers rigoureux de la vie, car elle se sait en sécurité durable et inconditionnelle, du fait de son identité inaliénable en tant que Fille du Très-Haut. 

Amie, et si cette Femme Vertueuse c’était toi, c’était moi ? Bonne réflexion…

Fidèlement en Lui,

Mikaëlle