GENESE 11.
Genèse 11.7 – Allons ! Descendons mettre le désordre dans leur langage, et empêchons-les de se comprendre les uns les autres. »
Il y a quelques années en arrière, lorsque je prenais le tram pour aller au travail, j’ai pris conscience que je ne reconnaissais plus les langues qui étaient parlées, souvent avec haut-parleur, faisant profiter à tous des questions et des réponses. Et cela me faisait penser à la tour de Babel, car les 4 ou 5 langues parlées, pas forcément compréhensibles, mais reconnues ont donné naissance à une multitude de langages dont on ne reconnait souvent pas les racines.
Cela m’avait perturbé un peu parce que j’avais l’impression d’être dans un autre monde, n’ayant plus mes repères habituels. Mais d’où viennent tous ces gens, toutes ces nationalités ? On est entrain d’étudier la Genèse après avoir étudié l’Apocalypse, et nous voyons que Dieu voulait nous préserver de la connaissance du bien et du mal. Alors, oui ces gens fuient le mal, fuient la guerre, fuient la terreur, fuient la famine, fuient l’humiliation….
Et nous pouvons voir aujourd’hui une société à multiples facettes, avec des injustices, des discriminations, et cela m’a fait penser au petit sachet de babybel, chaque petit fromage est emballé, protégé par la cire, et mise dans un sachet avec ceux qui leur sont semblables. Une société hétérogène où nous voyons des associations se battre becs et ongles pour que des personnes aient un abri, à manger.
Cela me fait penser à Jésus et à la femme syro-phénicienne, je ne sais pas si Jésus était agacé ou s’il pensait à ce qu’il allait faire, en tout cas, il n’a pas répondu à la demande de cette femme. Ses disciples voulaient la chasser. Jésus, qui était venu en premier pour le peuple d’Israël n’a pas jugé important de lui répondre, mais il a été ému par son humilité et sa persévérance.
Connaissons-nous l’histoire de toutes ses personnes qui viennent trouver un refuge chez nous ? Tout comme cette femme qui avait mis tout son espoir en Jésus, ces personnes ont mis tous leurs espoirs dans notre pays, avons-nous de la compassion ? Avons-nous envie de connaitre davantage leurs histoires, de créer des liens, de connaitre leurs cultures ? Ou bien, sommes-nous comme les disciples, ne pas les voir, ne pas voir cette misère, cette désespérance dans le regard ?
Je crois que Jésus n’a jamais été dans l’indifférence, et qu’il a ouvert les portes à toutes les nations, sans jugement, sans haine, sans préjugés. Notre société est entrain de s’islamiser de plus en plus, et certains n’oseront pas faire le premier pas, car ils se sentent exclus, perdant leur espoir, alors oui il y a beaucoup à faire, et nous sommes dans un point de non-retour, le brassage de population, le désir des grands de mondialiser et de contrôler une population de plus en plus fragilisée.
Faisons comme Jésus, accordons notre attention à celui, celle qui vient nous solliciter, ne voyons plus les personnes comme faisant partie d’une masse, mais d’une âme.
Avec mon amitié,
Corinne Isabelle
Profil de l'auteur

- Bonjour à toutes, je m’appelle Corinne Isabelle, j’habite une jolie ville d’Alsace, tout à coté de Strasbourg, secrétaire médicale aux hôpitaux universitaire de Strasbourg à la retraite. Maman et mamie, respectivement de deux fils et de deux petites filles. Là je vis seule (avec ma chatte Noisette !!!) Je cherchais depuis longtemps ce cadre un peu hors norme, où j’ai trouvé une sécurité, une présence, où la différence de chacune est non pas un défaut mais une qualité, un cadre qui aide les gens à se relever, dans le quotidien pas seulement le dimanche, un lieu où peut grandir dans la vraie Parole de Dieu, où on voit la volonté des femmes à se soutenir pour un projet commun, la restauration, l’édification des autres. Donc j’espère être un vecteur de bénédiction aussi, pour l’utilité de toutes.
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