Et oui parfois nous avons une chape de fatigue qui nous paralyse, des douleurs qui apparaissent et disparaissent, des nuits chaotiques sans que nous ayons fait des folies.

Il y a peu j’ai traversé une telle période où je vivais à 50%, j’ai mis cela sur le temps pluvieux qui n’arrêtait pas, le manque de soleil, sur le froid et chaque jour qui passait n’apportait aucune amélioration de  mon état, c’était profond, ça me tirait vers le bas.

Alors dans ce texte je ne vais bien évidement pas parler des fatigues liées à une maladie avérée,  il faut dans ces cas là une convalescence sérieuse et surtout ne pas brûler les étapes, nous ne sommes pas non plus des Wonderwomen, connaitre ses limites, savoir s’arrêter quand le corps dit stop tient aussi, à mon sens, de la sagesse que l’Esprit donne.

Non je veux parler ici d’un état de léthargie qui lorsqu’il nous atteint empêche la réalisation de la moindre petite chose, même faire la vaisselle nous parait épuisant.

Le Seigneur avait une leçon à m’apprendre et il a utilisé une sœur en Christ pour me faire comprendre quelque chose d’important. Lors d’une conversation avec cette sœur  je lui exprimais cet épuisement et combien c’était lourd à vivre mais je lui disais aussi qu’il y avait une chose étrange c’est que mon énergie remontait un peu quand je travaillais à des textes que je me m’étais  engagée à dactylographier. Marie me partagea alors un verset que je n’avais jamais relevé, il se trouve dans Psaume 110.7 « En chemin il boit au torrent, aussi relève-t-il la tête » c’est la deuxième partie de ce verset qui m’a fait réfléchir. A cette époque, dans nos rencontre du Coffee Time nous en étions au texte d’Ezéchiel 47 qui parle du torrent qui sort du trône de l’Eternel et qui redonne la vie partout où il coule, ensuite une parole de Jésus est venue s’ajouter à ces versets elle se trouve dans Jean 5.8 c’est Jésus qui dit à un paralytique « lève-toi ET marche »

J’en suis arrivée à la conclusion que parfois l’ennemi nous accable de fatigue, nous met littéralement un joug de fatigue sur le dos, joug qui nous empêche d’avancer, de travailler pour le Royaume et si nous restons dans cet état « bingo, il a gagné ».

Le Seigneur m’a montré que si je faisais l’effort de travailler pour Lui (dans mon cas taper un texte) même si ce n’était au début qu’une demi-page, il me donnerait la force d’en faire plus chaque jour. Et c’est ce qui c’est passé.

Mais comme Il me connait bien, il m’a fait comprendre aussi qu’il n’attendait pas de moi que je reste assise toute la journée devant mon clavier mais que je devais aussi prendre soin de moi en bougeant. L’excès dans les activités quelle qu’elles soient n’est pas de Dieu même si c’est pour Dieu.

Alors tu n’as peut-être pas beaucoup de force, tu es si fatiguée !!

Mais demande au Seigneur quelle petite chose tu peux faire pour Lui et tu verras tes forces vont revenir et tu seras toi-même surprise. Travailler pour Lui c’est comme boire au torrent.

ALORS BOIS AU TORRENT DE LA VIE ?

RELEVE LA TËTE

PUIS LEVE- TOI ET MARCHE ?

Odile