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Famine en Terre Promise 

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Terre promise, pays promis… l’évocation même de ces termes n’est pas sans nous inspirer une sorte d’Eldorado,  de lieu privilégié. Ainsi en est-il lorsque nous faisons référence à Canaan, l’endroit de la promesse faite à Dieu au  patriarche hébreu Abraham, qui quitta sa terre pour la terre qu’il lui serait montrée. « Va-t’en de ta terre, de ta  famille et de la maison de ton père vers la terre que Je te montrerai. Et Je ferai de toi une grande nation et Je te  bénirai et Je rendrai grand ton nom et sois une bénédiction. Je bénirai ceux qui te bénissent, et celui qui te maudit  Je maudirai et en toi seront bénies toutes les tribus de la terre. » Genèse 12 :1-3 

Canaan, promesse de Vie pour Abraham (et pour sa descendance), qui dans une confiance sans réserve à Dieu,  partit sans savoir où il allait. La vie de cet homme, désormais qualifié de père de la Foi, est donnée en exemple  aux croyant(e)s que nous sommes, étant dépositaires de promesses sur nos vies, de ces paroles-rhémas dont  nous nous saisissons pour bien nous cramponner aux défis de la Foi, aux périples de la vie. Nous sommes, et  grand bien nous en fasse, imprégné(e)s de l’espérance de vivre notre Canaan, d’investir pleinement notre  eldorado spirituel dans notre quotidien, conformément aux promesses que nous avons reçues. A tel point que  nous avons tendance à complètement perdre de vue et escamoter une mention qui a toute son importance :  l’éventualité d’une famine en Canaan. 

Famine en Canaan ? Ces deux notions paraissent, de prime abord, antithétiques ! Comment se pourrait-il qu’en  Canaan, Terre Promise… ? « Et pourtant : Il survint une famine dans tout le pays d’Égypte, et dans celui de  Canaan. La détresse était grande, et nos pères ne trouvaient pas de quoi se nourrir. » nous relate Actes 7 :11 en  référence aux chapitres 42 à 47 de la Genèse.  

Eh oui, il peut bel et bien arriver, quand bien même on évolue au cœur de la Volonté de Dieu, que notre Foi soit  éprouvée par l’âpreté de pénuries de tous ordres (pécuniaires, sociales, affectives, de santé physique, mentale).  Si nous ne sommes pas correctement arrimées quant au fait de pouvoir être confrontées à un temps de disette  quand bien même on se trouve au lieu de la promesse, c’est alors que peuvent insidieusement, s’infiltrer le doute  et le découragement dans notre vie spirituelle ; nous pourrions vaciller. Aussi voudrais-je encourager, nous qui  avons suivi Jésus en Lui cédant toutes nos réserves ; nous, qui nous frayons ce chemin non par la vue, mais par la  Foi. Nous, parfois en proie à l’anxiété au vu de menaces de dénuement en périphérie de notre positionnement.  

J’aimerais nous exhorter à relire les chapitres 42 à 47 de la Genèse. Nous y constatons que le plan de Dieu s’est  déroulé à la perfection, puisqu’Il avait préparé en amont l’homme de la situation (en l’occurrence, Joseph, élevé  en dignité et de haut rang à la Cour de Pharaon), ainsi qu’un lieu-ressource pour son peuple éprouvé (à savoir, la  région de Goshen dont le nom signifie littéralement « terre de force », « terre herbeuse », « lieu du soleil »). Ainsi, quand la famine fit rage, Dieu eut soin d’installer Son peuple au lieu-dit meilleur endroit, région la plus prospère.  

Je prie que toi qui lis ces lignes, puisses te tenir à l’écoute de la voix prophétique. Que tu puisses demeurer  sensible aux injonctions et indications de l’Esprit. Qu’Il te conduise jusqu’à la réserve de personnes qu’Il a  rattachée à ta destinée, et qu’en ces moments délicats que tu traverses, tu puisses t’ouvrir à une autre réalité afin  que tu découvres ces emplacements où Il entend t’établir, ces endroits où, pour ceux qui reconnaissent Son  autorité, se lèvera le Soleil de la Justice dont il est question en Malachie 4 :2 « Et pour vous qui craignez mon nom,  se lèvera le soleil de justice; et la guérison sera dans ses ailes; et vous sortirez, et vous prospérerez comme des  veaux à l’engrais. » 

L’Histoire n’est pas finie. Certes, l’on peut transiter par des épisodes de déviations dont la tournure semble  différente de ce que l’on aurait jusqu’alors envisagé. Mais au final, on finit par réintégrer ce qu’Il nous a échu en  partage. Et de Canaan, en définitive, ce que l’on retiendra, c’est la bénédiction. Celle d’une terre promise où coule  le miel et le lait, aux pâturages herbeux, là où la vigueur de deux hommes est nécessaire pour porter une seule  grappe de raisins, tant cette terre est riche. Oui, malgré les turpitudes, nous regagnerons, nous réinvestirons  notre Canaan. Il nous l’a promis. 

Qu’importe les circonstances, demeurons béni(e)s. 

Fidèlement en Lui,  

Mikaëlle

Profil de l'auteur

Mikaëlle
Mikaëlle
Mikaëlle vit dans la Caraïbe, sur l'île Papillon, en Guadeloupe. Avec son époux, ils sont les parents bénis de deux fils, leurs perles de prix. Pédagogue, visionnaire, elle a cofondé en famille, une École Chrétienne où l'on est, dès le jeune âge, participant de projets de paix, d'avenir et d'espérance. Sa plume empreinte de prose poétique fait scintiller dans les cœurs la lueur d'un espoir ravivé, nourri d'appels découverts, de potentiels investis et de destinées accomplies. Sa voix est une ode à la célébration de ce Seigneur qui rebâtit d'antiques décombres, accorde la joie au lieu du deuil, la splendeur au lieu de la cendre.

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