Cet écrit puise ses sources d’un enseignement dispensé au sein du canal AILES sur le prophétique, concernant le manteau, symbole d’onction. 

Alors que je me retirais dans le lieu secret, pour un temps d’intimité avec le Saint-Esprit, j’eus à cœur de procéder à un rebrassage méticuleux des pépites par lesquelles j’avais été interpellée lors de mes écoutes répétées des capsules partagées, et d’entrer dans la prière quant à leur réinvestissement dans ma vie.

L’une de celles-ci, concernait le manteau de Byssus.

Dès l’écoute de ce détail apparemment anodin (« Byssus »), j’ai été comme sensibilisée quant à l’intérêt d’investiguer plus en avant quant à ceci. Je sais par expérience  l’Écriture truffée de trésors cachés qu’il faut creuser pour découvrir. Ainsi en fut-il du Byssus, et voilà ce que j’en appris.

Tout d’abord, il est dit de ce byssus qu’il est un lin le plus pur, le plus beau, le plus blanc, le plus brillant et le plus fort ; celui qui servait à confectionner les tuniques des sacrificateurs. Cela n’est pas sans évoquer la pureté de ce fin lin que sont les œuvres justes des saints, celles que Dieu a préparées d’avance afin que nous les pratiquions, dans le cadre de la prêtrise spirituelle acquise aux croyants en le Christ. Puissions-nous, bien-aimées, en être revêtues afin d’être finement habillées de ces œuvres bonnes préparées sur mesure pour chacune d’entre nous, cousues mains pour nous toutes par notre Créateur. Puissions-nous vivre notre appel.

J’ai aussi appris que le byssus a la propriété de garantir des chaleurs brûlantes, étant une toile ignifugée et difficilement corruptible. Même, il se nettoierait en l’approchant des flammes et deviendrait toujours plus blanc et plus brillant lorsque révélé par le feu. Ceci m’a rappelé la promesse de notre Dieu d’être Lui-même avec nous lorsque nous aurons à passer par la fournaise de l’épreuve, mais aussi l’œuvre purificatrice du Saint-Esprit qui nous embellit toujours plus à la ressemblance de Christ. Puissions-nous, bien-aimées, être enveloppées de ce manteau spirituel qui nous permet de ne pas redouter le feu de l’épreuve, lors même qu’il se présenterait. Puissions-nous également être embrasées comme tout à nouveau, de ce Feu du Saint-Esprit qui nous purifie et nous sanctifie. Osons nous approcher de Dieu, soyons puissamment réchauffées et affranchies de toute tiédeur et ces temps caractérisés de refroidissement de la charité.

Étoffe des plus rares et des plus précieuses, le manteau de Byssus signe l’appartenance à la lignée qui a la domination. Il nous parle d’identité. Je me suis remémorée une anecdote qui m’avait été relatée il y a de cela quelques années : une jeune femme, de rang respectable, avait commencé à jalonner son parcours de vie de choix plus ou moins douteux. Le père de cette jeune femme, homme élevé en dignité, s’en fut trouver sa fille et lui dit pour seules paroles : « Tu es une héritière, comporte-toi comme une héritière ! » Ces mots eurent le mérite de permettre à cette jeune femme de rentrer en elle-même, et de réfléchir à réajuster sa trajectoire de vie afin que celle-ci soit mieux alignée à sa véritable identité. Une connaissance solide et stable de notre identité propre, permet une meilleure cohérence d’ensemble quant à notre positionnement. Sachons de quel manteau nous sommes revêtues. L’héritage qui nous est échu en Christ est glorieux. Ne nous contentons pas de moins, quel que soit le prix de la lutte.

Fidèlement en Lui,

Mikaëlle