“Et ceci sera pour vous un signe : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.” Luc2.12

Le passage ci-dessus est très souvent lu lors des solennités de Noël. A Noël, nous avons un sapin merveilleusement décoré, des mets succulents à la table, de la famille, des invités agréables, de la belle musique, des cadeaux et surtout l’assurance d’avoir un sauveur ! Merci Seigneur !
Nous le savons déjà, l’histoire de la nativité parle de la naissance de Jésus-Christ. C’est un passage des écritures qui est aussi un signe et une preuve de Dieu quant à son cœur face à notre faiblesse et notre impuissance. « Et ceci sera pour vous un signe ». Le signe sera justement ce que Dieu fera alors que l’enfant Roi se trouve dans des conditions peu royales.

Les circonstances qui entouraient cette nativité ont peut-être suscité en Joseph et Marie de la curiosité,
des interrogations et/ou de l’émerveillement. Rien ne correspondait à la norme. Par exemple, comment Emmanuel pouvait-il naître dans une mangeoire ? Ou encore, pourquoi, en Israël, le Sauveur d’Israël n’a-t-il pu trouver une chambre confortable pour l’accueillir ? Étrange… Un Roi d’Israël dans une mangeoire. Au fil du temps, la mangeoire nous a renvoyé une image festive, poétique et même sympathique ; pourtant
une mangeoire est d’abord une assiette qui contient ce que mange le bétail. Et cela n’est pas forcément le lieu approprié pour la naissance d’un enfant, encore moins le Roi d’Israël déclaré Fils de Dieu. C’est dans cette mangeoire que le Père, auteur de la promesse, a visité son Fils, Israël et l’humanité.
Notre Seigneur a participé au sang et à la chair afin de partager notre condition humaine (Héb.2:14). C’est
en cela que réside le signe.

Notre condition humaine, avant notre salut, et même parfois après, est semblable à Jésus dans cette mangeoire : sans forces, espérant la grâce Dieu. Malgré les promesses et la
royauté, nous ressemblons parfois au fils prodigue au milieu des pourceaux…
La bonne nouvelle est que le Père sait où nous sommes. Puisque l’ange qui parle aux bergers leur précise que l’enfant est dans une auge. Plus tard, l’étoile qui dirige les mages vers le Roi d’Israël s’arrête au-dessus de la maison où se trouve le Sauveur. L’auteur de ta promesse sait donc où tu te trouves. Il sait tes conditions et tes souffrances.

Le petit enfant recevra, en présent, de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Les visiteurs se prosterneront et adoreront l’enfant que personne n’avait pu accueillir. C’est le cœur de Dieu qui rencontre la misère de l’homme.
Assurément, cette bienveillance de l’Éternel te rencontrera dans les conditions où tu te trouves. Que cette situation ne t’effraie point, tu recevras, dans tes cris, la bonté de l’Éternel. Ce soir-là, les parents du Seigneur ont reçu les trésors dans leurs mains, toi aussi par la foi reçois la richesse de la bonté de Dieu.

Fannie.