“Pour vous, bien-aimés…”  Jude 20

La lettre de Jude à ses contemporains décrit étonnamment l’actualité spirituelle que nous vivons. Il exhorte les chrétiens à combattre pour la foi saine; il avertit le peuple de Dieu de la présence de loups dans l’Église. Il parle de l’arrogance des faux serviteurs, de leurs manies malicieuses et du sort peu glorieux que le Seigneur leur réserve. 

La lettre de Jude possède un seul chapitre de 24 versets. Pour le cerveau humain, c’est facile et agréable à lire. Pour le cœur du disciple, c’est une lettre difficile à parcourir. Que s’est-il passé? Pourquoi l’Homme est-il devenu si  hautain? Où puise-t-on cette inconscience pour se faire des sous sur le dos des brebis du Tout-Puissant? Pourquoi tordre la Parole Sainte de Notre Seigneur? Comment peut-on maltraiter le troupeau de L’Éternel et demeurer serein?

Et moi? Et moi chrétienne, que suis-je supposée faire dans ce qui ressemble désormais à une confusion générale? 

Veillez et priez dit le Seigneur!  “Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme (Lc21.36). Priez afin que ces choses n’arrivent pas en hiver (Mc13.18).”

Les évangiles révèlent d’autres conseils très pratiques du Seigneur. Il dit par exemple: “Prenez garde que personne ne vous séduise.” Ou encore: “Ne vous inquiétez pas d’avance de ce que vous direz”, “Soyez sur vos gardes et ne croyez pas celui qui dira le Christ est ici ou là”…

Sur le plan de notre piété personnelle, le Seigneur, par la plume de Jude, propose à ses bien-aimés et aux élus la ligne de conduite pour survivre. Il est écrit: 

 “Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, et priant par le Saint-Esprit, maintenez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. Sauvez-en d’autres en les arrachant du feu; et pour d’autres encore, ayez une pitié mêlée de crainte, haïssant jusqu’à la tunique souillée par la chair.”

Et si nous prenions le temps de méditer ce passage de Jude v.20-23 ? 

Fannie